A Propos de l’Espace europeen pour la sculpture ASBL
35 ANS D’EVENEMENTS CULTURELS ET D’EXPOSITIONS ARTISTIQUES DANS LA VILLA BLANCHE ET LE PARC REGIONAL TOURNAY-SOLVAY EN PARTENARIAT AVEC LE GOUVERNEMENT DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPIALE, BRUXELLES ENVIRONNEMENT ET LA COMMUNE DE WATERMAEL BOITSFORT.
La Fondation Européenne pour la Sculpture fut fondée le 4 septembre 1989 par plus de 40 personnes issues du monde artistique, des affaires et de la fonction publique, tous passionnés d’art, désirant encourager, promouvoir et soutenir la sculpture.
Outre Simon du Chastel, le fondateur qui en devint naturellement le premier président, plusieurs artistes dont Raphaëlle Bell, Guy Bauclair, Félix Poulin, Jikke Koopmans, Jephan de Villiers et Jean-Pierre Ghysels, l’écrivain anglaise Caroline Dakers, les journalistes Jean-Pierre Van Tieghem, Françoise Engel et Monika Meggle, les responsables culturels Stéphany Langui, Jacqueline de Groote, Emile Veraneman et Janine van Strydonck, ainsi que de nombreux industriels et haut-fonctionnaires, se joignent à l’aventure.
L’exposition inaugurale eu lieu en 1992.
L’ Espace Européen pour la Sculpture, nouvelle dénomination depuis 2005, s’est entre autres possibilités fixé comme objectif de faire mieux connaître à Bruxelles, cœur de l’Europe, des artistes-plasticiens des différents Etats membres de l’Union Européenne, en proposant à un artiste du pays qui exerce la présidence tournante du Conseil de l’Union Européenne, d’investir le Parc Régional Tournay-Solvay.
Ce parc, situé au cœur de Watermael-Boitsfort, est une ancienne propriété de la famille Solvay et, précédemment, du fondateur de l’Université Libre de Bruxelles, Théodore Verhaegen.
Il est un de plus beaux parcs de la Région de Bruxelles-Capitale. Bruxelles Environnement, établissement public en charge de la gestion des espaces verts de la région, met gracieusement ce lieu vivant au rythme des saisons à la disposition de l’association pour y organiser ses expositions. Le siège de l’Espace Européen pour la Sculpture est d’ailleurs établi dans la Villa Blanche, ancienne maison d’hôte de la propriété, bâtiment classé.
Le Conseil d’Administration de l’ Espace Européen pour la Sculpture asbl
- M. Erard de Becker, Président
- Mme Françoise Engel, Secrétaire générale
- Mme Martine Cantillon, Vice-Présidente
- M. Guillaume Bottermans, Vice-Président
- M. Vincent Patigny, Trésorier
- Mme Françoise Vouez
- M. Jean-Pierre Berckmans
- M. Alain Camu
- Baronne Nicole d’Huart
- M. Noé Youssouroum
Les statuts de l’EES
https://www.ejustice.just.fgov.be/tsv/tsvf.htm
Banque-Carrefour des Entreprises
https://kbopub.economie.fgov.be/kbopub/zoeknummerform.html?nummer=0443.043.441&actionLu=Rechercher
SIMON DU CHASTEL, LE FONDATEUR
Simon du Chastel de la Howarderie, fondateur de l’Espace Européen pour la Sculpture, est né à Harveng (Belgique) le 10 septembre 1926. Il passe une enfance heureuse dans le magnifique cadre du château de Hex des Princes Evêques de Liège.
Dès son jeune âge, il se découvre une passion pour l’architecture grâce à l’influence déterminante de ses proches, dont Ghislaine d’Ansembourg et Joseph de Borchgrave, conservateur du Musée d’Arts Anciens, qui l’emmènent dans leurs tournées d’inventaire et de restauration du patrimoine architectural national.
Après ses études de droit, de philosophie et de sociologie à l’Université de Louvain, Simon du Chastel part à Paris rejoindre son père diplomate en poste dans la capitale française. Paris vit alors la période « abstraite » au point de vue artistique. Simon s’inscrit au Cercle philosophique de Jean Val et de Merlau-Ponty. Il passe deux années de sa vie en suivant des cours à la Sorbonne et aux Hautes Etudes.
Sa rencontre avec Antoine de Vinck, son maître à penser, sera primordiale ; il lui fera découvrir le monde, les voyages, les cultures et l’importance de l’artisanat (Simon du Chastel fut pendant dix ans président de la branche belge francophone du World Craft Council qui passa de 40 à 200 membres sous sa présidence). À Bruxelles, il rencontre également les artistes du mouvement COBRA.
Après dix ans au barreau de Bruxelles, il rompt les amarres au lendemain de ’68 et s’offre des tours du monde, d’innombrables voyages aux quatre coins de la terre, sur les cinq continents, avec des arrêts fréquents et prolongés sur le continent africain. C’est sur ces routes de voyages, chemins initiatiques où il forgera définitivement son gout pour les arts. Il consacrera ensuite sa vie à l’art et la culture.
En 1958, grâce à son parent Jean d’Ursel, il acquiert le Château de Jolimont, rue Middelbourg à Watermael-Boitsfort, où il se pose entre deux engagements, deux voyages, et accueille des artistes. Albert Dasnoy, Marthe Wéry, Jephan de Villiers et Jean-Dominique Burton furent ses hôtes privilégiés. Céramiste ardent et sculpteur, il fut un proche des Orlandini et Lampecco, et d’autres céramistes de cette génération glorieuse.
S’opposant au Ministre de la Région bruxelloise qui envisageait de lotir le Parc Tournay-Solvay fin des années septante, il parvint, après les élections régionales, de conclure en 1988 un bail de vingt ans avec la région de Bruxelles-Capitale pour la Villa Blanche qui avait été fortement endommagée par la chute d’un arbre. On lui accorda de restaurer la Villa Blanche à ses frais, qui devint en 1989, le siège de la Fondation Européenne pour la Sculpture.
Simon du Chastel quitta la présidence de l’association en 2012. Il est décédé à Uccle le 6 mars 2014.
Outre l’Espace Européen pour la Sculpture, Simon du Chastel fut également administrateur du Conservatoire du patrimoine mobilier de Bruxelles, Président d’Art Exposition Animation, créateur du projet “SoS Patrimoine” avec le Quartier des Arts, conseiller des pouvoirs publics pour l’implantation de sculptures dans leurs espaces, responsable de Projets au Centre International de Création Artistique à Bruxelles, fondateur et vice-président de l’Art en Marge, vice-président du Fonds International de Développement Solidaire, fréquemment membre de Jury à l’école d’art de la Cambre et organisateur infatigable de plus de 90 expositions de sculptures à travers le monde …
(D’après des articles et textes de Roger-Pierre Turine)